13 mai 2012

Une interview de Vincent Forest à la TV Australienne à propos des élections présidentielles françaises depuis le bureau de Londres :


13 févr. 2012

Un article de Vincent Forest


Pour lire l'article cliquez sur le titre.

5 août 2011

LA SOMALIE SE MEURE !

Chers amis,

Plus de 2 000 personnes meurent de faim chaque jour en Somalie, et la famine menace la vie de plus de onze millions d'habitants. Le conflit entre les insurgés shebab et la communauté internationale empêche l'arrivée de l'aide qui pourrait mettre un terme à la famine. Mais un groupe de pays influents a le pouvoir de négocier un accord pour que cessent ces souffrances. Signez la pétition urgente pour une trêve humanitaire et faites-la suivre à tous:

 Plus de 2 000 personnes meurent de faim chaque jour en Somalie, et la famine menace en ce moment la vie de plus de onze millions d'habitants. La sécheresse a mis cette région du monde à genoux, mais la crise alimentaire est en réalité entretenue par un échec absolu de la internationales. Nous pouvons sortir de cette impasse.

Les régions touchées touchées par la famine sont sous le contrôle des Shebab, insurgés islamistes liés aux groupes terroristes. Leur mise à l'écart, ainsi que le conflit qui les oppose aux autres chefs locaux et la communauté internationale empêchent l'essentiel de l'aide et du commerce de se déployer pour mettre fin à la famine. Mais quelques pays influents, dont les Émirats Arabes Unis, continuent de commercer avec les Shebab -- ils ont la possibilité de négocier un accord avec ce régime pour résoudre une crise qui menace la survie de millions de personnes.

Nous ne pouvons pas laisser la politique de la "guerre contre le terrorisme" causer de nouvelles victimes innocentes. Il est temps pour la communauté internationale et pour les Shebab de conclure un accord afin que l'aide alimentaire parvienne immédiatement au peuple somalien qui souffre. Le Conseil de Sécurité de l'ONU se réunit dans quelques jours, demandons-lui d'agir sans délai pour appeler les nations arabes influentes à ouvrir des négociations avec les Shebab et mettre en place une coopération capable d'arrêter la famine et d'ouvrir la voie à une solution politique pérenne:

http://www.avaaz.org/fr/somalia_stop_the_famine_unsc_fr/?vl

Le gouvernement somalien a été renversé en 2006 par une invasion soutenue par les États-Unis qui craignaient l'extrémisme islamique. Mais cette tactique s'est retournée contre eux et des groupes encore plus radicaux, comme les Shebab, ont pris le dessus pour faire régner la violence sur l'essentiel de la Somalie. La communauté internationale apporte son soutien à un gouvernement corrompu dont l'autorité ne s'exerce que sur une partie de la capitale. Les politiques d'isolement, d'invasion et de pression dans le cadre de la guerre contre le terrorisme n'ont jusqu'ici aidé personne, et à présent des milliers de Somaliens meurent chaque jour. Il est temps de changer d'approche.

Les États-Unis ont accéléré leurs efforts pour répondre à la crise en allégeant les lois anti-terroristes qui empêchaient l'aide d'atteindre le peuple somalien dans les régions sous contrôle des Shebab. Dans le même temps, les frictions entre groupes d'insurgés augmentent et certains chefs se disent prêts à laisser passer l'aide. Mais ce n'est pas encore suffisant pour briser le mur qui entoure ceux qui sont le plus durement touchés par la famine. Seul un effort diplomatique international ambitieux peut permettre à toutes les parties prenantes de négocier pour faire en sorte que l'aide parvienne en toute sécurité à des centaines de milliers de familles en détresse.

L'une des principales sources de revenus des Shebab provient du charbon produit à partir d'acacias et exporté illégalement vers les Émirats Arabes Unis et les autres pays du Golfe. Ces nations pourraient dès maintenant tirer profit de leurs liens économiques avec les Shebab pour jouer un rôle diplomatique indispensable et garantir l'accès humanitaire aux régions les plus touchées par la famine.

Il est urgent de voir se dessiner une nouvelle direction pour la Somalie -- appelons le Conseil de Sécurité de l'ONU à charger les pays clés du Golfe de lancer une médiation, celle-ci devant permettre aux Somaliens mourant derrière les lignes de front des Shebab de finalement accéder à l'aide alimentaire et médicale vitale pour eux et leurs enfants affamés. Signez maintenant et diffusez largement ce message:

http://www.avaaz.org/fr/somalia_stop_the_famine_unsc_fr/?vl

Ensemble, les membres d'Avaaz ont fait en sorte qu'une aide cruciale soit fournie à la Birmanie, à Haïti et au Pakistan après des catastrophes naturelles, ce qui a permis de sauver des milliers de vie. Aujourd'hui, alors que les images horribles et choquantes d'enfants décharnés passent en boucle dans le monde, nous pouvons appeler les pays les plus influents à prendre les rênes d'une négociation dont le peuple somalien a besoin au plus vite. Mobilisons-nous pour aider à mettre fin à la tragédie en Somalie.

Avec espoir et détermination,

Luis, Stéphanie, Maria Paz, Emma, Ricken, Giulia, Iain et toute l'équipe d'Avaaz

Signez la pétition :
http://www.avaaz.org/fr/somalia_stop_the_famine_unsc_fr/97.php?cl_tta_sign=495874c7ac0fd5aa817287266122f753
    

17 mai 2011

Non au pouvoir absolu du président monarque

Pour moi les tristes événements venant de New York, me confirme dans mon idée constante que l’élection du président de la République au suffrage universel direct est une forme primitive de la politique, qu’elle remplace le débat sur les idées et les programmes par le débat sur les personnes, et que l’élection principale, celle qui devrait compter le plus, devrait être l’élection législative.
Si au moins cela nous faisait tous réfléchir à la mise en place d’une vraie démocratie parlementaire, comme dans la quasi-totalité des pays de l’Union Européenne.

11 avr. 2011

UN GRAND MOMENT POLITIQUE…ITALIEN. LA CULTURE AUX AVANTS POSTES.

Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité. L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti.

Nabucco de Verdi est une œuvre autant musicale que politique : elle évoque l’épisode de l’esclavage des juifs à Babylone, et le fameux chant « Va pensiero » est celui du Chœur des esclaves opprimés. En Italie, ce chant est le symbole de la quête de liberté du peuple, qui dans les années 1840 - époque où l’opéra fut écrit - était opprimé par l’empire des Habsbourg, et qui se battit jusqu’à la création de l’Italie unifiée.

Avant la représentation, Gianni Alemanno, le maire de Rome, est monté sur scène pour prononcer un discours dénonçant les coupes dans le budget de la culture du gouvernement. Et ce, alors qu’Alemanno est un membre du parti au pouvoir et un ancien ministre de Berlusconi. Cette intervention politique, dans un moment culturel des plus symboliques pour l’Italie, allait produire un effet inattendu, d’autant plus que Sylvio Berlusconi en personne assistait à la représentation… Repris par le Times, Riccardo Muti, le chef d’orchestre, raconte ce qui fut une véritable soirée de révolution : « Au tout début, il y a eu une grande ovation dans le public. Puis nous avons commencé l’opéra. Il se déroula très bien, mais lorsque nous en sommes arrivés au fameux chant Va Pensiero, j’ai immédiatement senti que l’atmosphère devenait tendue dans le public. Il y a des choses que vous ne pouvez pas décrire, mais que vous sentez. Auparavant, c’est le silence du public qui régnait. Mais au moment où les gens ont réalisé que le Va Pensiero allait démarrer, le silence s’est rempli d’une véritable ferveur. On pouvait sentir la réaction viscérale du public à la lamentation des esclaves qui chantent : « Oh ma patrie, si belle et perdue ! ».

Alors que le Chœur arrivait à sa fin, dans le public certains s’écriaient déjà : « Bis ! » Le public commençait à crier « Vive l’Italie ! » et « Vive Verdi ! » Des gens du poulailler (places tout en haut de l’opéra) commencèrent à jeter des papiers remplis de messages patriotiques – certains demandant « Muti, sénateur à vie ». Bien qu’il l’eut déjà fait une seule fois à La Scala de Milan en 1986, Muti hésita à accorder le « bis » pour le Va pensiero . Pour lui, un opéra doit aller du début à la fin. « Je ne voulais pas faire simplement jouer un bis. Il fallait qu’il y ait une intention particulière. », raconte-t-il.

Mais le public avait déjà réveillé son sentiment patriotique. Dans un geste théâtral, le chef d’orchestre s’est alors retourné sur son podium, faisant face à la fois au public et à Mr Berlusconi, et voilà ce qui s’est produit : (Après que les appels pour un "bis" du "Va Pensiero" se soient tus, on entend dans le public : "Longue vie à l’Italie !") Le chef d’orchestre Riccardo Muti : Oui, je suis d’accord avec ça, "Longue vie à l’Italie" mais... (applaudissements)

Muti :Je n’ai plus 30 ans et j’ai vécu ma vie, mais en tant qu’Italien qui a beaucoup parcouru le monde, j’ai honte de ce qui se passe dans mon pays. Donc j’acquiesce à votre demande de bis pour le "Va Pensiero" à nouveau. Ce n’est pas seulement pour la joie patriotique que je ressens, mais parce que ce soir, alors que je dirigeais le Chœur qui chantait "Ô mon pays, beau et perdu", j’ai pensé que si nous continuons ainsi, nous allons tuer la culture sur laquelle l’histoire de l’Italie est bâtie. Auquel cas, nous, notre patrie, serait vraiment "belle et perdue".

(Applaudissements à tout rompre, y compris des artistes sur scène)

Muti :Depuis que règne par ici un "climat italien", moi, Muti, je me suis tu depuis de trop longues années. Je voudrais maintenant... nous devrions donner du sens à ce chant ; comme nous sommes dans notre Maison, le théatre de la capitale, et avec un Chœur qui a chanté magnifiquement, et qui est accompagné magnifiquement, si vous le voulez bien, je vous propose de vous joindre à nous pour chanter tous ensemble.

C’est alors qu’il invita le public à chanter avec le Chœur des esclaves. « J’ai vu des groupes de gens se lever. Tout l’opéra de Rome s’est levé. Et le Chœur s’est lui aussi levé. Ce fut un moment magique dans l’opéra. » « Ce soir-là fut non seulement une représentation du Nabucco, mais également une déclaration du théâtre de la capitale à l’attention des politiciens. »

Ce texte et la video ont été récupéré sur le site de "Altermonde-sans frontières" 
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article16381

13 janv. 2011

T U N I S I E : N E - T I R E Z - P A S !

> S'IL VOUS PLAÎT , NE TIREZ PAS!

> Tunisiens vivant à l’étranger, nous vivons depuis plusieurs jours scotchés aux écrans  au rythme d’un décompte macabre de nos concitoyens, soit de suicidés, soit de tués par les balles réelles de la police ou de l'armée.

> Jeunes et diplômés,  nous comprenons parfaitement le désarroi de nos congénères qui, au prix de sacrifices énormes consentis par des parents souvent nécessiteux, une fois le diplôme en poche, ne trouvent que les terrasses des cafés pour occuper leurs journées avec toute l’humiliation qui va avec, ou une embarcation hasardeuse vers un lointain souvent tragique.

> NE TIREZ PAS !

> Chaque retour estival au pays est pour nous l'occasion de constater la paupérisation croissante de la classe moyenne qui fut si longtemps l'exception Tunisienne, l'émergence d'une classse de

> " nouveaux riches" d'une arrogance insultante et dont le compte en banque est inversement disproportionnel au cursus académique , et le fossé social qui ne cesse de s'aggrandir, laissant place à l'envie, à l'amertume, au désespoir et au désir de partir vers des lieux plus propices à la mobilité sociale.

> NE TIREZ PAS!

> Nous avons du mal à conprendre que 50 ans après l’indépendance chèrement payée de notre pays ; à l’ère d’une mondialisation résumée sur une toile, des générations parmi les plus éveillées du monde Arabe, voire d’Afrique, continuent à être traitées comme des mineurs, avec des moyens d’information et de communication d’un autre âge.

> Le pacte était Clair:le peuple était prêt à fermer les yeux sur le manque de libertés et la censure omniprésente,  en échange de conditions de vie décentes, d'accès aux joies de la consommation de masse, d'acquis sociaux inébranlables, et d'un développement économique sans précédent, qui nous donne- nous Tunisiens de la Diaspora-élément à pavoiser où que nous vivions.

> Ne TIREZ PAS!

> Seulement voilà, Les jeunes, sont conscients que le développement économique et social ne profite pas à tous.  Ils demandent juste un peu d’équité dans le partage des richesses, et beaucoup d’écoute et de considération.

> Des villes entières de la Tunisie profonde se sentent en marge du développement , en marge des médias aussi.

>  Ces jeunes qui ne croient plus en rien, ni à l'éducation, ni aux valeurs de solidarité sociale, ont besoin qu'on leur parle, qu'on les encadre, qu'on les comprenne, au lieu de leur tirer dessus.

> NE TIREZ PAS!

> Bien entendu, la violence et la destruction de biens publics ou privés  que nous avons vues lors des événements de ces derniers jours n'ont rien de louable et ne résoudront pas les problèmes de fond.

> Bien entendu, PERSONNE n'a le monopole du patriotisme, et les accusations mutuelles de trahison ne font que nous éloigner des véritables besoins de notre pays. Nous sommes TOUS Tunisiens, même les policiers qui ont tiré , la mort dans l'âme.

> NE TIREZ PAS !

> Bien entendu , il n' est pas question de taire ou de passer sous silence en cette période difficile les nombreux acquis, les nombreuses fiertés de notre Tunisie , l'exception régionale
> En matière de droits de la Femme, les taux exceptionnels de scolarisation, le nombre d'universitaires, le planning familial, les technologies de l'information (sans ironie) , l'engagement en matière d'environnement, une réelle croissance économique, la sécurité, l'infrastructure..
> Tous ces acquis, dont nous sommes tous si fiers, c'est aussi cela le système tunisien, qu'il les ait initiés ou protégés.
> Tout ce qui nous manque, c'est que ces acquis soient partagés par TOUS!
> C 'est un véritable dialogue, sans PEUR.
>  -Plus de libertés , puisqu'on nous a donné le luxe d'être assez éduqués pour savoir en user
> -Plus de confiance envers ce peuple intelligent.
> -Plus d'équité dans la redistribution des richesses , facile puisque les richesses existent!

> J'écris ce texte la peur au ventre, peur d'être mal comprise,  peur que ma famille au pays ne soit harcelée; peur des représailles, peur de ne plus pouvoir rentrer chez moi. Alors que rien dans cette letttre n'est un acte d'hostilité, bien au contraire, c'est un acte d'amour envers cette Grande Nation, NOTRE nation; sans Haine, sans violence, avec beaucoup de respect,de Rationalisme, comme rêvent de le faire des milliers de jeunes.  Alors pourquoi aurais-je peur ?

> NE TIREZ PAS!

>  Cette peur , tous les Tunisiens ne la connaissent que trop bien et le temps est venu pour nous TOUS de lui faire nos adieux pour avancer réellement vers une Tunisie meilleure, grandie, à la hauteur de son peuple.

> Mettons-nous à table, TOUS les Tunisiens. Ecoutons-nous les uns les autres au lieu de ces sons de tirs, de ces cris terrorisés.

> Redonnez-nous nos voix, elles nous manquent, et elles ne feront jamais aussi mal que les Balles.

> NE TIREZ PAS!

> Nous sommes tous assez intelligents pour que cela puisse se faire, sans Morts, sans feu, sans vandalisme, sans casse, sans tabasser des élèves et des artistes qui ont péché par amour pour leur pays.

> Le patriotisme n' est pas un crime!

>  Nous avons envie de croire qu'il n'est pas trop tard ,  nous valons mieux que cela.

> Pour que ceux qui Sont partis ne soient pas partis pour Rien..

> En attendant,

>  S 'il vous plaît, NE TIREZ PAS!

> HEND SABRI
> Citoyenne Tunisienne
> Comédienne
> Ambassadrice des Nations Unies contre la faim
> Médaillée de l'Ordre de Grand Officier de la République Tunisienne.


La réponse du gouvernement français, par la voix de Michèle Alliot-Marie, est d'offrir au gouvernement tunisien une coopération sécuritaire. Vous avez bien lu !

Voilà sa réponse à une question posée par un député à l'Assemblée nationale :

« Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type..."

16 déc. 2010

La Commune de Paris c'était il y a 140 ans


En mars 1971 j'avais fait un petit film amateur avec une caméra "super 8", la qualité est assez mauvaise mais il s'agit d'un document d'archive intéressant et plein de souvenirs et d'émotions pour moi.

Cette video a été transmise à l'association des amis de la Commune de Paris.

18 juin 2010

Pétition pour un Referendum sur la Retraite

A l'évidence le prolongement politique du puissant mouvement contre le projet du pouvoir sur les retraites serait de mettre en œuvre le processus pour l'organisation d'un référendum d'initiative populaire. On se demande bien pourquoi certains à gauche et non des moindres sont restés particulièrement frileux sur cette proposition. La peur sans doute d'être confronté à ce genre de choses où le peuple peut prendre la parole, une fois revenu au pouvoir.
Les manifestions unitaires syndicales ont été particulièrement importantes, mais puisque le débat est resté au niveau national il était claire assez rapidement que le pouvoir central, pour des raisons purement politicienne, ne céderait pas car c'est sur cette posture que le locataire de l'Élysée entend se représenter.
On a remarqué le silence presque assourdissant du Medef, laissant les syndicats en face à face avec son porte voix la droite actuelle au pouvoir. Où sont passés les négociations entre le patronat et les syndicats de salariés ? De nos jours les négociations de conventions collectives nationale ou par branche sont presque inexistantes.
Un des meilleurs niveaux permettant aux syndicats de mettre en valeur leur rôles c'est la branche professionnelle. Au contraire les négociations sont renvoyées dans chaque entreprise où les syndicats sont faibles ou inexistants. On constate tous les jours les difficultés et les (ré)pressions des syndicats dans la plupart des entreprises. Pendant ce temps le pouvoir peut légiférer autoritairement. . On voit ce que peut donner le débat sur les retraites avorté faute d'un relai politique à gauche,
Décidément ce n'est pas la première fois que certain(e)s leader politique auront eu raison trop tôt.
Avec tout çà 2012, c'est pas gagné ! Loin de là !

http://petition.desirsdavenir.org/