publié en avril 2009)LES BALIVERNES AUTOUR DE LA BAISSE DE TVA DANS LA RESTAURATION COMMENCENT A ETRE DENONCE.
E N F I N !
Ce n’est pas le commerçant qui paye la TVA c’est le consommateur, l’entreprise ne fait que «collecter» cette taxe sur la consommation au profit du Fisc.
Ainsi les cafetiers restaurateurs voyant la TVA baisser sur leurs produits de 19,6 % à 5,5%, doivent baisser les prix de vente d’autant : à savoir de 11,79%. (105,5/119,6). Sinon cela veut dire que les prix (Hors Taxes) augmentent !! Un comble !!
Quand on voit les prix honteux pratiqués dans les bistrots parisiens, il n’est pas rare de payer dans le moindre « boui-boui » de quartier le café à 2,20 € ; cette baisse de prix ferait du bien et encouragerait le retour des clients et notamment des touristes dans ces lieux encore typiques.
Tout autre comportement serait un détournement scandaleux au profit exclusif des patrons de bistrot. L’argument d’en faire profiter en partie leurs salariés, n’est qu’un prétexte, techniquement quasiment impossible à réaliser et de toutes façons incontrôlable.
Nota : La puissante "Union des métiers de l'industrie hotellière" (UMIH) rassemble les professionnels de ce secteur, gérants de bar-PMU, de discothèque, ou restaurateurs. Son ancien président André Daguin aux accents "bonhomme" est un soutien actif (très actif auprès de ces mandants) du locataire actuel de l'Elysée. Ce syndicat patronal milite depuis longtemps pour une baisse de la TVA de 19,6% à 5,5%.
1 commentaire:
19/05/2009 - Michèle Delaunay : Engagez-vous, engagez-vous..
L'ex-Ministre Xavier Bertrand vient d'envoyer un courrier à tous les restaurateurs de France pour vanter les mérites du gouvernement qui a obtenu la baisse à 5,5% de la TVA sur la restauration.
Le titre du courrier est "promesse tenue". Un peu coûteux, cet envoi massif, mais enfin... Plus choquant, le fait que l'envers du courrier comporte un bulletin d'adhésion à l'UMP : une fois encore, la collusion entre l'action de l'exécutif et la fonction de chef de parti.
Et la preuve aussi, pour les restaurateurs, qu'on a rien sans rien.
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